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lundi 28 juillet 2014

La Banque d’Angleterre favorable à la confiscation des dépôts. Le Japon, la Chine et la Russie s’opposent au renflouement.




Les dirigeants de la Banque d’Angleterre, pilotée par Mark Carney, gouverneur de la Banque d’Angleterre, tentent de réduire les énormes différences entre les pays du G20 avec un ensemble de propositions déterminantes dont le but est de traiter le problème des banques « trop importantes pour faire faillite », selon le Financial Times.

Des négociations menées sous l’égide du Conseil de stabilité financière (FSB) ont lieu cet été et sont proches d’une étape-clé étant donné que les dirigeants tentent d’obtenir un accord sur les renflouements en général et sur celui des créditeurs en particulier, ce qui inclut les déposants des banques.

Les responsables de la finance espèrent préparer le chemin pour que ces propositions soient mises sur la table lors de la réunion des dirigeants du G20 au sommet de Brisbane, en novembre.
Ceci implique des conséquences importantes pour les prêteurs systémiques du monde entier tels que Citigroup, Barclays et BNP Paribas, puisque certains devront verser des milliards de dollars d’obligations récentes afin de combler les pertes.
Pour les déposants aussi, des conséquences importantes sont à prévoir puisqu’ils verraient leurs économies confisquées tout comme ce fut le cas à Chypre.
La complexité de ce sujet et les différences entre les régimes légaux des différents pays et leur tissu d’entreprises posent la question de savoir ce qu’un tel plan impliquera.
Le Japon est un des pays concernés par ce problème des plans de renflouement, puisqu’il a fait part de son inquiétude concernant la forte incompatibilité de ces mesures avec la structure de son système bancaire. Ses banques reposent fortement sur les dépôts, et leurs dirigeants voient d’un mauvais œil cette idée de renflouement.
Les banques japonaises sont déjà vulnérables, et les renflouements pourraient heurter la sensibilité des consommateurs dans une économie japonaise à la peine. L’inquiétude à Tokyo paraît si profonde qu’elle atteint les plus hautes sphères dirigeantes.
La Chine est également sceptique quant à cette notion de renflouement du secteur privé, étant donné que ses banques sont possédées par l’État. « Certaines positions sont inamovibles », a confié un dirigeant chinois au Financial Times.
La Russie va probablement s’opposer à ce régime de renflouement en approche, à l’instar d’autres grandes nations créditrices.
Mr. Carney, qui siège également au Conseil de stabilité financière, a déclaré en mars qu’il comptait, au cours de cette année, « briser le dos » de cet épineux problème des banques « trop importantes pour faire faillite ». Il a par ailleurs affirmé que les régulateurs recherchés par Brisbane ont résolu deux problèmes capitaux : celui de la perte de capacité d’absorption des grandes banques, et celui des provisions contractuelles dans les contrats dérivatifs.
Les renflouements applicables aux banques du monde occidental auront des conséquences sur les dépôts des épargnants.

Traduit d’après l’article de ZeroHedge par Fabio Coelho pour Croah.fr

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